Afrique du Sud

Nous voici rentrés de notre périple à travers une petite partie de l’Afrique du Sud. Il n’y a pas d’autre choix que de tomber sous le charme ! Entre les paysages qui changent du tout au tout, la culture qui dépayse complètement, la vie sauvage qui vous dissuade pour toujours d’aller au zoo, et la quantité de choses que l’on apprend, nous sommes revenus enchantés et rêvant d’y retourner.

Mélanie a passé ses 3 jours avec les guépards, partie le nez au vent, dans un avion 8 places vers un aéroport de brousse, où « quelqu’un » allait la chercher pour la conduire à la ferme ! Là-bas, seule volontaire elle a pris sa pelle et son seau pour nettoyer les cages des guépards, des lionceaux, des chats sauvages du Cap, en longeant les murs et en s’armant de la pelle pour battre en retraite lorsque c’était nécessaire. Elle a découvert l’accent Sud-Africain, mâtiné d’Afrikaans, s’est débrouillée comme un chef pour ne pas déprimer un soir de grande solitude, et s’est adaptée aux demandes des guides.

Elle a pu nourrir et jouer avec des bébés guépards d’une semaine, aux yeux à peine ouverts, bref, c’était pour elle le meilleur moment de ces 15 jours de vacance.

Mathilde de son côté s’est fait des amis toute seule, a joué aux cartes avec une bande de jeunes français de 13 à 17 ans, originaires de France mais vivant à Johannesburg et à Djibouti ! Nous avons gardé contact avec cette famille sympa comme tout et avons aussi rencontré des Tahitiens tout à fait intéressants. Je suis contente de voir nos enfants capables de communiquer, s’amuser, rire et découvrir la culture des autres.

Dans ce Lodge au calme, loin de tout, nous avons passé 5 jours, en gros à attendre le retour de Mélanie, mais aussi de réaliser ce que c’est qu’avoir une ferme en Afrique : chaque matin munie de mes jumelles je faisais le tour du propriétaire de mon balcon : mes girafes et leur petit, mes éléphants allant prendre leur petit déjeuner, où sont mes zèbres ce matin ? Les impalas ont-ils toujours leurs 2 petits ? Ensuite j’allais prendre mon petit déjeuner au rythme fort calme de l’Afrique, puis piscine, avec bons bouquins et magazines sur l’Afrique… Je vous raonterai une autre fois la promenade  à dos d'élephant...

Safaris les après-midi, photos d’animaux, découverte de la faune et de la flore, c’étaient de bonnes journées calmes, paradisiaques pour tous.

Le Cap est aussi une grande ville fascinante, impressionnante : j’ai du mal à me faire aux maisons entourées de clôtures électrifiées, de fils de fer barbelés, de gardes armés. J’ai du mal à accepter les townships misérables où vivent des gens prêts à tuer pour 10 euros. J’ai du mal à voir ces hommes attendre en fumant pendant que les femmes travaillent, portent les enfants, les paquets, et font du stop en plein soleil pour se déplacer…

J’ai aimé Table Mountain et sa vue, le cap de bonne Espérance, la pointe Argulha, où les océans Atlantique et Indien se rejoignent, une telle différence de couleur et de température entre ces deux monstres. La faune et la flore y sont aussi bien différents.

Et nous avons fini le voyage avec le nec plus ultra dans le monde du safari, un Relais et Châteaux où le personnel est courtois, charmant, où les lieux sont simplement élégants, où les repas sont délicieux et si bien présentés. Nous avons vu nos « big five » les 5 gros animaux de safari : lion, guépard, rhino, éléphant, buffle. Nous avions un guide et un pisteur à notre disposition qui nous ont deux fois par jour emmenés découvrir cette immense réserve qu’est le Sabi Sand, tout près du Kruger.

Rencontre de plusieurs heures avec 4 lions nonchalants et pourtant bien maigres, je pense que le soir même ils sont partis chasser tandis que nous dormions ! Mélanie a fait des tonnes de photos avec son appareil tout neuf.

Autre rencontre inattendue avec une mère rhino et son petit, lors d’un safari à pieds… Mélanie a failli se faire « pipi dessus » tant elle a eu peur. L’animal était caché derrière un buisson et nous l’avons découverte incidemment, à 20 mètres… Arrêt immédiat, on reste immobile pendant de longues minutes, on ne bouge pas, et au signal du guide (armé) on recule pas à pas, tandis que la mère emmène son petit (de 250 kg) plus loin, à l’abri.

Rétrospectivement, lorsque j’ai demandé au guide quelles étaient nos chances si l’animal chargeait, la réponse a été claire : aucune !!!

Nous sommes donc rentrés dimanche et avons repris le chemin des écoliers, cours de gym (suis pleine de courbatures aujourd’hui) et classe, devoirs, interros pour les filles, réunions, voyages pour chef de bande...

Il nous reste des souvenirs formidables, des photos précieuses, et une envie folle d'y retourner...

Comments

[isacy]

C'est une destination qui me fait rêver depuis très longtemps et j'espère qu'un jour ce rêve se réalisera...

J'en profite pour te souhaiter une excellente année; pour elles sera signe de changement, bientôt au revoir la Pologne et bonjour l'Arabie Saoudite! Une transition un peu brutale...

Doux bisous