A lire!!!

Entre mes amours avec Amazon.fr et mes amies qui viennent de France chargées de cornichons, chocolat à cuire de lecture palpitantes, je me suis retrouvée, en plus de ma chère bibliothèque tournante, face à une pile de livres plus appétissants les uns que les autres.
Je viens donc de terminer deux ouvrages absolument fantastiques:
1/ le cœur cousu de Carole Martinez.
C'est son premier roman à 45 ans, 9 prix lui ont été décernés. L'histoire se passe en Espagne à une époque où la femme a une place bien déterminée, où son rôle consiste à se marier, faire des enfants et se taire. On nous présente une femme "pas comme les autres" on suit son histoire et c'est une joie de page en page. D'une part je me suis régalée de cette langue si remarquablement bien écrite, d'autre part j'ai aimé tous les personnages féminins ou masculins. Ils sont vrais, bruts, comme ces statues dans le jardin de dimanche dernier.
Je vous recommande ce livre pour l'été.
2/ l'étrange disparition d'Esme Lennox par Maggie O'Farrell.
un tout autre style, l'histoire se passe à Edimbourg, c'est une aventure qui pourrait arriver à n'importe lequel d'entre nous, un de ces secrets de famille que l'on découvre parfois des années plus tard... Passionnant, douloureux et plein d'espoir par moments.Deux voire trois visions de ce secret, incroyable, inimaginable, et pourtant...
C'est traduit de l'anglais, et c'est le 4eme ouvrage de l'auteur de 38 ans.

Je vous souhaite bonne lecture!!

Comments

[Persiflette]

Je cherche régulièrement des idées de lecture et je crois que je vais me laisser tenter par Maggie O'Farrell. Merci.

[Pascale]

Tout à fait intéressant et cela me rappelle d'ailleurs une visite au musée de Londres, où j'ai pu photographier les premières traces de l'écriture, effectivement apparue en Mésopotamie 3000 ans avant JC. L'apparition de l'agriculture à "grande échelle" avait engendré un système d'échange, de troc, puis il était devenu nécessaire de prendre des notes. J'ai donc trouvé au musée ces rouleaux de terre cuite gravée que l'on pouvait ensuite presser contre une bande d'argile fraiche pour en lire le texte.
Il y avait aussi ces petites boules d'argile aplaties et gravées lorsqu'elles étaient encore molles, enfin séchées et qui ressemblent à des petits carnet.
Merci pour vos informations sur l'imprimerie!

[Doumé]

Effectivement, la ville n'a fait qu'héberger la société Heidelberg qui fût le fleuron des imprimantes de type "offset" qu'il m'a été donné de conduire. Offset pour les "non initiés" : photo prise d'un document à l'aide d'un banc de reproduction et projeté sur une plaque métallique elle même traitée avec des fixateurs qui permettent à l'encre de n'imprégner que les parties souhaitées. La plaque est fixées sur un cylindre, puis mouillée avec une éponge, la mise sous pression de la plaque à l'aide d'un levier permet l'encrage, puis dans sa seconde position ce levier permet l'impression. La prise en pince facilitée par une soufflerie, permet l'acheminement des feuilles vers le bac de réception. Le numérique a porté un sérieux coup au monde de l'imprimerie traditionnelle.
Après avoir googliser je vous apprendrais peut être que les premières formes d'impression remontent à l'ère Mésopotamienne soit 3000 avant JC. Et Gutenberg me direz vous ! Et bien c'est 4450 années plus tard qu'il inventait la typographie avec des lettres métalliques. Sa formation d'orfèvre puis de ciseleurs et enfin de maître d'alliages l'amenant logiquement à sa grande découverte.
Voilà un évident rapport avec vos livres

[Pascale]

Je vous les mets de côté! Il faudra que j'en garde quelques uns pour la bibliothèque tournante de l'an prochain, mais je vous fournirai ceux qui me semblent bien et qui seront disponibles.

[Pascale]

Coucou,Pacounette.


J'ai bien noté les références des deux livres dont vous nous recommandez la lecture et que vous nous présentez à nous vos lecteurs.

Je relis ,pour l'heure ,et que je savoure , que je découvre comme nouveau,un grand roman d'ERNST WIECHERT : Die jeronim kinder (traduit en français en 1951 ) et soigneusement relié par mon père qui avait pris la décision de se mettre à la reliure pour occuper sa retraite.Il s'était construit ,de ses mains, au fond du jardin ,dans sa maison de Houilles,un petit atelier, où il travaillait, entre-posait son matériel (comme disait sa femme: tout son fourbi);grandes feuilles de carton, les grandes feuilles de "garde' décorées de multiples façons, son massicot, ses divers lissoirs, pots de colle, gommes, crayons, règles... corbeilles à papier déchiqueté ou froissé ... Et bien sûr ... mes livres. De temps en temps il plongeait dans la lecture et comme ce roman l'avait enchanté il en a soigné tout particulièrement la reliure.

Moi, plus tard, à l'heure de la retraite, je me suis mise, à Chevreuse, à l'encadrement des reproductions d'art que j'avais eu le bonheur de contempler lors d'expositions ou après la visite de musées.