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3 juillet 2020

Divorce et Covid.. Impressions Analyse Reflexion à J+7 mois

Préface: 

J'ai senti en Octobre que mon mari de 30 ans n'allait pas bien...Dépression?  burn out??J'ai tout envisagé...  En Novembre il m'a annoncé qu'il prennait un appartement en ville pour 6 mois et reviendrait "peut être" en Juin, en Décembre les "fêtes" de Noël en Italie ont été les pires journées de ma vie, le 28 Décembre il changeait le planning à une décision le 7 janvier. Le 7 Janvier à 19.00 il m'annonçait son désir de divorcer vite et amicalement.  

A partir de ce jour là je suis devenue une future divorcée... La vague que je surfais a changé de trajectoire, d'intensité, de couleur... j'ai eu l'impression d'apprendre à nager pendant une tempête...

Mon divorce ... c'est un tsunami. La vague est monstrueuse, terrifiante. Comment? Pourquoi? Qu'ai je loupé depuis deux ans? 

C'est aussi un trou sans fin dans lequel je suis  tombée en ayant le sentiment de ne pas savoir comment interrompre cette chute. On m'a balancée dans une eau glacée, sans bouée, sans direction particulière... 

Mon divorce c'est pendant des semaines m'être reveillée le matin en ayant l'impression d'avoir fait un cauchemar.. Et de réaliser au bout de quelques secondes que non... c'est bien la réalité. MA REALITÉ. Allez Pascale! debout, enfile ton maillot et nage...

Mon divorce c'est de me sentir nulle, tous les jours pendant quelques semaines. Deux brasses coulées, trois battements de pieds, deux minutes sur le dos, trois minutes de crawl. Impossible de trouver une vitesse de croisière. Toujours les mêmes questions, aurais je dû apprendre le triple salto arrière à travers un cerceau de feu, si possible les yeux bandés?

Cependant, je me soigne, physiquement et mentalement. Coiffeur toutes les 4 semaines depuis Janvier, estheticienne pour mon museau, Je découvre l'écoute, de l'autre, je découvre que me faire du bien ... fait du bien. Plus de scrupules à être égoiste. Je décide de redonner des cours de gym à la maison deux fois par semaine et je m'initie au Pilate chez une gentille voisine. Je suis moins transparente, j'existe pour d'autres. 

Février, je cherche un avocat. La deuxième fut la bonne. Et je vais me faire masser deux fois par mois. Je réalise que ma vie n'était pas un rêve rose et parfait. J'étais constamment inquiète pour mon mari, sa santé, notre avenir ensemble, la perspective de le perdre me terrifiait. 

Nous sommes en Mars. Je suis confinée en Allemagne. Arrêt de toute sortie. Je rebondis toutefois, Cours de gym en ligne... Je découvre ZOOM... je récupère d'autres élèves et j'ajoute 2 cours de plus par semaine. Je réponds "présent" à toutes les demandes de mon mari dans les heures qui suivent, Je continue à travailler pour notre business. C'est stressant, prennant, ereintant dans ces conditions, mais j'y arrive, je gère avec plus ou moins de succès la comptabilité... 

Mon divorce c'est maintenant le silence quasi constant. Un seul son disponible: celui de mes pensées; clapotis d'une eau noire, ciel de mer chargé de nuages. 

Mon divorce c'est la solitude quotidienne. Mais je l'apprivoise et je finis par l'apprécier. Je vais marcher seule dans les champs déserts, je respire. Et je continue ma réflexion. Je parle toute seule, je suis toujours d'accord avec mes décisions... 

Je découvre petit à petit que toutes les tempêtes, si violentes soient elles, finissent par se calmer. Il faut être patient, et il faut se faire confiance.

 

Mais ce tsunami, voyez vous, je ne l'ai pas traversé seule. 

 

Mon divorce c'est dès les premiers jours le soutien indeffectible de ma belle soeur, Martine, présente au quotidien malgré sa vie compliquée, par whatsapp, ses conseils, ses mots rassurants, son grand calme. Chaque SOS mode panique auquel elle répond dans les 3 minutes par un long coup de téléphone. Quand je raccroche, je suis de nouveau sur les rails, mieux dans ma tête.

Ce sont mes frères, ( mon tout petit frère surtout), mes cousines, qui ont pris le temps de venir me voir, de me télephoner, de se préoccuper de moi, de me donner d'une façon ou d'une autre des signes d'encouragement. C'est Patricia qui tous les soirs pendant plusieurs mois m'envoie un doux message. C'est mon grand frère et sa femme qui me font venir fin Janvier en Bavière pour me changer d'air. C'est mon autre frère, lui aussi empêtré dans sa vie difficile qui me fait signe. 

Mon divorce c'est mon amie Italienne Paola constament à mes cotés 24/24 7/7.Oui, tous les jours depuis le 12 Decembre elle etait là, et aujourd'hui encore... C'est son énergie, sa rage, ses emotions partagées brut de decoffrage, ses compliments, son écoute permanente, et sa façon de me ramener à l'essentiel: Que veux tu ? 

Mon divorce c'est Berengère qui dès Novembre m'a aidée à trouver les documents importants à mettre de côté. Qui a su écouter, calme, bienveillante elle aussi.

Mon divorce, c'est maman qui comprend très vite que j'ai tout fait, tout essayé. Que j'ai cette fois ci échoué mais que je ne pouvais plus continuer comme ça. Ce sont ses mots très forts: "Je ne désire qu'une chose c'est que mes enfants soient heureux"

Mon divorce ce sont tous mes amis, proches ou lointains, qui ont pris des nouvelles, se sont inquiétés, ont donné des conseils, ont écouté et compris et qui pour la plupart n'ont pas jugé. Ce sont les mots simples de certains: "il me semble que ton mari n'a jamais vraiment réalisé la perle qui l'accompagnait depuis toutes ces années" "Tu l'as aimé comme personne n'aurait pu le faire" "tu as tout donné sans jamais rien attendre en retour" Ces mots résonnent encore. 

Mon divorce ce sont Sinead et Ann Cathrin, d'Angleterre et de Norvège qui avaient prévu de venir fin Mars pour me reprendre en main et dont Covid a freiné l'élan. Toutes deux m'ont, à travers un aperitif ou café virtuel, encouragée, écoutée et rassurée une fois par semaine.

Mon divorce c'est une amie Diane pourtant très malade qui prend le temps de s'occuper de moi, qui me conseille et me remonte le moral. Qui me prépare à une bataille possible et m'arme avec prise de distance, et le mépris. Sur le coup.. c'est vraiment efficace. 

Mon divorce c'est aussi mon estheticienne qui (3 maris derrière elle) me remet en Janvier un journal et une plume pour écrire. Et le jour où j'etais au fond de mon lit, mes 20 comprimés de somnifere puissant à coté de moi.. J'ai attrappé ce journal, et j'ai tout écrit. Ma colère, ma déprime, mon manque de courage et de confiance, ma haine, mon désespoir. C'est aussi ma coiffeuse que je vois tous les mois, qui me prend dans ses bras, m'offre un rouge à lèvres, une bougie parfumée, son sourire. C'est ma masseuse qui écoute et avec laquelle je découvre le vocabulaire de la trahison en Allemand.. C'est Francesco mon homme de ménage qui a été entre Mars et Mai la seule personne physique rencontrée pendant 4 heures une fois tous les 15 jours... Nous faisions le ménage ensemble... C'est Antwan mon homme à tout faire aux USA prêt à appeler mon mari pour lui secouer les plumes et lui dire combien il faisait une énorme erreur... C'est Vincenzo en Italie qui veille sur la maison et fait remarquer que pour une femme plaquée du jour au lendemain je suis bien sympa de continuer à tout prendre en charge....

Mon divorce c'est hélas la perte d'une amie que j'appréciais particulièrement et qui pour une raison que je ne comprends toujours pas est partie de ma vie en quelques heures. J'ai tenté le dialogue, elle l'a refusé. J'ai donc décidé le coeur lourd de ne pas perdre mon énergie... Moi qui me mets toujours en 4 pour les autres, j'ai jeté l'éponge. Exercice de style qui a du sens pour moi aujourd'hui.

Mon divorce c'est réaliser que certains ne savent pas quoi dire, que les mots manquent et que le silence est plus facile. Il faut l'accepter. Ce sont aussi les mots qui blessent, qui sont maladroits mais qu'il faut pardonner, en toute amitié et bienveillance.

Mon divorce c'est aussi la réapparition dans ma vie d'amis presque oubliés, qui se sont manifestés et ont eux aussi écouté, conseillé. Je les sens présents dans ma vie. 

Mon divorce c'est l'incroyable entrée dans ma vie de Didier. A 500 km de distance, avec notre iphone et notre imagination, avec notre curiosité intellectuelle, notre besoin et plaisir de partager.. Sans nous être jamais rencontrés nous inventons une relation qui est forte, qui est belle et saine. Je pensais ne plus jamais pouvoir écouter de musique... Il est celui qui m'a poussée à l'acte. Verdi... Le Corsaire... premier morceau de musique depuis Octobre... "la musique ça fait partie de toi" dit il...Cela n'a pour moi pas de prix. 

 

reflexion et analyse...

 

C'est au début un flou artistique terrible, plus envie de rien tout simplement. Puis, l'instinct de survie prend le dessus, je reprends mes cours de gym à la maison, et mes élèves viennent. Dès Mars on passe en Zoom, mais l'habitude est prise, j'ai un but et un échange, je suis utile et appréciée. Etre entourée à ce moment de mes amies, de nouveaux élèves, c'est ce qui me donne le courage de continuer. C'est aussi vers Mars que je suis à nouveau capable de questionner les autres. Avant ça, moi qui suis toujours tournée vers mon prochain, je suis incapable de demander des nouvelles. Je sais que la réponse ne m'intéressera pas... et je ne veux pas faire semblant. En fait, je me fiche à cet instant royalement du bien être des autres... ( pas tout à fait vrai car j'ai réalisé "le comportement égoiste"... je sais juste que "pour l'instant" je ne peux pas demander des nouvelles... )

Vis à vis de mon mari, c'est toujours la douleur physique quand il passe pour faire de la comptabilité, ou quand on doit se parler ou pour recuperer des informations. Souffrance qui perdure plusieurs jours. Je ressasse, et il n'y a rien de positif. C'est aussi ce sentiment permanent de continuer à être à sa botte, répondre aux questions, sur la maison en Italie, le business aux usa, les impots, les factures, les remboursements medicaux. Je fais tout... Je veux rester la bonne élève. Par contre, je ne m'inquiète plus pour lui. Ses états d'âme me sont indifferents. 

Petit à petit je réalise que ces emotions peuvent etre contrôlées, DOIVENT l'être. 

J'arrive au fil des jours de solitude à évoluer vers le mieux. J'ai toujours ce choix de me laisser envahir par la hargne, la jalousie, la rancoeur, ou bien celui de laisser l'émotion entrer, puis lui montrer la porte de sortie. Au besoin je vais marcher, je passe du Hollandais Volant à Michael Jackson et je danse... mais voilà je ne suis pas/ plus aigrie... je suis libre. 

Ce sont aussi les questions ou remarques des amis qui parfois font mal. Et là encore... deux choix: claquer la porte "ils n'ont rien compris" ou bien prendre le temps de visualiser la phrase, pourquoi ont ils dit cela? Et s'ils avaient raison? Leur vision est différente, mais ont ils torts pour autant? Si 3 personnes me disent la meme chose en si peu de temps... Il y a sans doute une part d'evidence? Je m'assieds, je ferme les yeux, je réflechis... Je realise que tout fini par avoir du sens. Il y a 3 jours non, mais ce matin... oui! Il faut savoir secouer le cocotier pour recupérer quelques fruits mûrs.

Situation pratique: 

 

Plus de fumée de cigarette, plus de cendriers qui débordent, plus de ronflements la nuit ni de chemises à laver, repasser et ranger. Plus de pile de documents apportés le vendredi soir avec un soupir odieux. "Regarde tout ce que j'ai à m'avaler ce week end"                     

Je mange ce que je veux, quand je veux. J'écoute la musique que je veux, je danse si cela me chante, je dévore les livrets des opéras. Je lis, je pense, je suis libre de mes appels télephoniques, Je ne me demande plus si le diner est prêt, si la valise pour le nième voyage est faite, si nous aurons enfin du temps pour nous... 

Autre point extrèmement important: Je m'occupe seule du business, j'en assure la comptabilité ( les 9/10e) les discussions avec le manager, l'ouvrier, le comptable. J'avais envisagé de tout arrêter, et je pense que cela fait partie de moi: je suis engagée, je suis quelqu'un de sûr, et j'assume donc je continue.

Je réponds immédiatement aux demandes de documents ou renseignements pour l'avocat de mon mari. Dans les 12 h il a les réponses. Je peux me regarder dans la glace sans bouger un cil. Je suis droite, honnête, juste et digne. C'est ce que je suis intrinsèquement et je ne veux pas changer cela. 

 

Enfants :

J'ai très peu de contact avec mes filles, et je suis partagée. Bien sûr je me sens seule, abandonnée. Mais elles sont loin, jeunes, ont leur vie, leurs examens, l'arrivee de Covid change tous leurs plans, les inquiète... nul besoin de rajouter de l'angoisse pour maman. 

Peu de contact dit aussi moins de risque de dire des choses maladroites sous l'effet de la colère ou de la rancune. Leur père... est un homme comme les autres, avec ses forces et ses faiblesses. Me comporter comme ça c'est aussi les armer pour leur futur.  

Melanie; 

C'est découvrir depuis quelques semaines une jeune femme à l'écoute et aussi très posée. Dont les remarques ont grand sens. Qui arrive à gèrer cette tempète avec élégance et tact. Sa reflexion est intense certes, parfois emportée c'est bien normal, mais elle a les bonnes bases pour avoir dans quelques années des relations cohérentes avec nous. Je pondère autant que je le peux et limite les débordements.

Mathilde; 

Peut être encore un peu plus dans le désir de protéger ses parents et de ne pas les juger. Elle a besoin de temps pour faire le deuil de ce couple qui cet été encore lui paraissait fort et immuable. Elle est présente mais ne prend pas position. Une vraie diplomate.. 

Chacune sa personnalité, sa vision du rocher parental. Encore une fois, je sais que c'est à moi de les aider à avancer calmement et sereinement. 

Maman:

On dit toujours que l'education nous forme, et c'est vrai. A tous ceux qui admirent ma force... je réponds " si vous connaissiez maman..." Elle est probablement la raison pour laquelle je m'en sors si vite? en tout cas pour le moment si bien. Sa force tranquille observée depuis que je suis enfant, ses remarques sans jugement m'ont montré la route. Je veux transmettre à mes enfants cette vision de la vie calme, forte de bonté et de sens du pardon. Cette façon de vivre avec les autres en bonne entente, dans la bienveillance. 

Mari: 

Je lui en ai voulu de ses mensonges, de ses manipulations ( "tu es formidable","j'adore faire de la moto avec toi", "tu as fait des miracles avec cette maison"... et quelques semaines plus tard, "je réalise que je ne suis bien que quand je suis seul" Vas y prends ça et assumes... ) de ses coups de couteau dans le coeur, de son manque d'empathie et de son égoisme. 

Je l'ai détesté pour me refuser cet avenir que j'avais envisagé avec lui. Me le prendre en quelques semaines. Me mettre face à moi même, à ma vieillesse sans écran protecteur. J'ai souffert incroyablement de devoir poser et fermer le livre de notre histoire comme ça alors que je pensais depuis 2 ans avoir ouvert un autre chapitre de confiance, d'amour choisi, de partage essentiel. J'ai eu envie de jeter ce livre au feu.

Ensuite, j'ai décidé de le comprendre, il voulait autre chose.. il est allé le chercher ou l'a laissé venir.. mais il est humain. J'aurai peut être pu faire pareil? 

Je ne le reconnais plus, il a perdu 15 kg, a changé de lunettes, de garde robe, de parfum... Il semble heureux. Cela me fait maintenant plaisir, vraiment. 

Aujourd'hui je veux que ce livre de 30 ans soit certes un peu mélancolique, mais riche en bons moments. Après tout, si je suis ce que je suis aujourd'hui, c'est aussi grâce à lui à ces 30 ans ensemble. Je ne peux pas voir seulement les mauvais moments. Je veux, je dois, m'attacher au positif. Nos enfants par exemple. Nous nous sommes aimés, nous avons voulu ( Oh combien!! ) nos enfants, et nous avons des souvenirs merveilleux ensemble ( cf les articles passés de ce blog) Cette nouvelle vague, je veux la surfer au soleil! 

 

 

Alimentation;

Puisque je ne suis plus "la femme de", puisque ma vie implose, que mon avenir change complètement, je  DOIS CHANGER... Je ne prends plus de petit déjeuner. Je ne perds pas de poids, je reste en forme, attentive et solide. Mais ma journée commence avec un grand verre d'eau tiède, je fais mes 5 tibétains, puis je bois mon café. Je traine au lit un moment si je le peux.

Je déjeune léger, proteines, pain complet, sandwich la plupart du temps et sans horaire précis. Pour le diner je me donne le mal de cuisiner. Graines, légumes, et parfois un verre de vin.

Ma relation à l'alcool a changé. Je n'ai de ma vie JAMAIS bu seule... J'avais peur du risque de sombrer dans la bouteille par jour. Je l'ai vu trop souvent autour de moi, aux USA, en Chine... La vie à travers la "coupette de champagne" à 10.00 le matin.. ou le cubitainer que l'on entame à 17.00...Ce n'est pas moi. Donc pas une goutte de vin sinon en Aperitif Whats'app de temps en temps avec petit frère et maman, ou avec mes amies une fois par semaine. La bouteille ouverte un vendredi attend dans le frigidaire le samedi suivant... et puis un jour.. je me verse un verre seule pour la première fois. Je me rends compte que je garde le contrôle, et je me fais plaisir. Je suis contente de me poser avec mon joli verre, une fleur dans un vase, mes trois crackers et mes pieds sur la table... Je me fais " une petite fête" pour moi seule. C'est bien comme ça. 

 

Sommeil:

Là ... on est très loin d'un succès total mais ça va mieux. De Novembre à Avril je ne dors parfois pas du tout.. pendant plusieurs nuits d'affilée. Je gère en écoutant des podcasts, des enregistrements, et parfois avec une pilule "dodo" histoire de remettre les pendules à l'heure. Je peux maintenant dormir 5 heures par nuit. Je vise 7 et 8 dans les prochains mois. 

Moi qui étais un vrai loir, capable de dormir partout et de m'effondrer à 23h.. C'est un changement. Mais je sais que ça ira mieux bientôt. Si je n'arrive pas à dormir, je fais autre chose, tout simplement. 

Conclusion: 

 

J'ai beaucoup appris, sur moi, sur mon identité, sur qui je suis vraiment et peut être pour la première fois depuis 30 ans sur ce que JE veux. J'ai accepté l'idée de ne pas pouvoir tout contrôler, et celle de n'être indispensable pour personne. C'est pas mal. 

Je ne veux pas d'une amertume résiduelle qui ne fera que me ronger, je ne veux pas de mots horribles irrattrapables, Je ne veux pas que mes enfants nous voient nous battre et nous déchirer, je ne veux pas perdre des années en bataille juridique qui me terrassera. 

Je veux être fière de moi, de nous, de notre famille. Je veux sortir la tête haute, le pied sûr et le coeur léger. Je sais pertinement que cela ne peut venir que de moi, qu'il y a sans doute un sacrifice à faire, mais je veux m'en approcher, l'apprivoiser, puis le prendre en entier et ne jamais le regretter. 

Je sais qu'il y a une autre vie qui m'attend, je suis posée, calme et patiente, je serai bientôt prête pour accueillir cette nouvelle existence. 

Mon rêve futur: 

Je veux un bonheur sain, simple et serein. Je veux être libre de mes choix.

Je voudrais être aimée pour moi même, j'aimerai des signes d'amour et d'affection. Je rêve aujourd'hui d'être un jour simplement prise par la main et regardée avec tendresse. 

Et bien sûr je rêve toujours de ce verre de vin à partager un vendredi soir avec celui qui me voudra vraiment dans sa vie. Nous le valons et le méritons bien. 

 

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Commentaires
B
Revenue par hasard sur ton blog... Waouh ! Ce texte est très fort ! et tellement à ton image. Je suis fière de toi, de ton courage, de cette capacité que tu as de tirer le positif des choses même dans l'adversité. Fière d'être ton amie <3
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C
Très bien, vous reprenez le dessus, pensez à vous , vous ce pouvez compter sur vos amis et en découvrez d autres<br /> <br /> Une nouvelle vie s installé petit à petit , il va falloir du temps mais le plus dur est passé , prenez soin de vous , de votre personne , bravo
Répondre
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